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vendredi 30 août 2013

Le jeu de la mort





L’expérience de Milgram reproduite dans le cadre d'un ("faux") jeu télévisé. Un cadre expérimental qui questionne et analyse notre rapport au pouvoir télévisuel, à ses valeurs et à ses injonctions.

mardi 18 décembre 2012

Les nouveaux chiens de garde - Gilles Balbastre




"Les Nouveaux Chiens de garde est à la base un essai de Serge Halimi concernant les médias, paru en 1997 et actualisé en 2005, qui a connu un fort succès de librairie (147 000 exemplaires). En 1932, l'écrivain Paul Nizan publiait "Les chiens de garde" pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s'imposaient en véritables gardiens de l'ordre établi. Aujourd'hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l'ordre social. Sur le mode sardonique, LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d'une information produite par des grands groupes industriels du Cac40 et pervertie en marchandise."

lundi 8 octobre 2012

Histoires secrètes de la télé-réalité



LIEN1



Où quand les interprétations les plus méfiantes et radicales font pales figures face au cynisme qui s'exprime ici sans complexe. Avec l'audimat (et in fine le profit) pour seul horizon, les marabouts de ce totalitarisme du fun se gargarisent d'avoir permis un pas de plus dans la marchandisation humaine.
A mi chemin entre la justification artistique et la fierté entrepreneuriale, ils voient, pensent, manigancent et commentent a posteriori avec une "hauteur" et un recul analytique typiques du racisme de classe dont cette télé réalité est le produit direct.
Les mises en scène parodiques de démocratie qui sont à l’œuvre dans la télé réalité (ainsi que l'évocation mystique de "ce que veut voir le public") la dépassent désormais et se retrouvent plus largement dans les médias .

dimanche 12 août 2012

Outfoxed


LIEN 1


Documentaire sur la chaine d'information Fox News littéralement "possédée" par Rupert Murdoch .



mercredi 25 juillet 2012

L'art de raconter des histoires




LIEN 1

La "scénarisation" comme technique de communication et de pouvoir. Jugée plus efficace que les discours analytiques en terme de conquête des esprits, elle s'impose comme le mode de discours privilégié de la propagande moderne. Se déguisant sous la forme apparemment naturelle et traditionnelle d'une "simple histoire" qu'on raconte, elle est le lieu d'une guerre des cerveaux; influence les comportements et conduit à un appauvrissement dramatique de la pensée critique et rationnelle. Exportée des États-Unis vers le reste du monde (à l'instar d'une grande partie de ce qui concerne les "mass média"), elle témoigne aussi de la grande porosité entre les valeurs politiques, les scénarios, les techniques de formation et de contrôles élaborés entre Washington et Hollywood. Les deux s'inspirant et se renforçant mutuellement.
Une seule question demeure : Qu'est ce qu'il fout là Oxmo Puccino ?


jeudi 3 mai 2012

Noam Chomsky: La fabrication du consentement (1992)



 Partie 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12  

(Ce documentaire a fait l'objet d'un livre d'accompagnement, édité séparément )
Présentation par l'éditeur français:
« Dans cet ouvrage, désormais un classique outre-Atlantique (1988, rééd. 2002), les auteurs présentent leur « modèle de propagande », véritable outil d’analyse et de compréhension de la manière dont fonctionnent les médias dominants. Ils font la lumière sur la tendance lourde à ne travailler que dans le cadre de limites définies et à relayer, pour l’essentiel, les informations fournies par les élites économiques et politiques, les amenant ainsi à participer plus ou moins consciemment à la mise en place d’une propagande idéologique destinée à servir les intérêts des mêmes élites.
En disséquant les traitements médiatiques réservés à divers événements ou phénomènes historiques et politiques (communisme et anticommunisme, conflits et révolutions en Amérique Latine, guerres du Vietnam et du Cambodge, entre autres), ils mettent à jour des facteurs structurels qu’ils considèrent comme seuls susceptibles de rendre compte des comportements systématiques des principaux médias et des modes de traitement qu’ils réservent à l’information. Ces facteurs structurels dessinent une grille qui révèle presque à coup sûr comment l’inscription des entreprises médiatiques dans le cadre de l’économie de marché en fait la propriété d’individus ou d’entreprises dont l’intérêt est exclusivement de faire du profit ; et comment elles dépendent, d’un point de vue financier, de leurs clients annonceurs publicitaires et, du point de vue des sources d’information, des administrations publiques et des grands groupes industriels. »



jeudi 26 avril 2012

Désentubages Cathodiques





Petite étude de cas sur le référendum de 2005. Proximité sociale entre journalistes et hommes politiques.  Approche censitaire du vote. Approche marketing du métier de journaliste.

mercredi 25 avril 2012

La langue ne ment pas (Victor Klemperer)


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Ce documentaire met en images les carnets de Victor Klemperer (Lingua Tertii Imperii, la langue du IIIème Reich). Universitaire allemand, il annote au quotidien les vicissitudes que lui fait subir en tant que "Juif" le régime nazi. Philologue, il prête une attention toute particulière au langage et à l'évolution du vocabulaire qui accompagne et renforce la stigmatisation et les brimades. Ce documentaire recouvre aussi un intérêt qui dépasse son contexte, puisqu'il rappelle à quel point "les mots font les choses" et le pouvoir social conféré à ceux qui ont réussi à prendre le pouvoir sur la langue.

Victor Klemperer a tenu un journal tout au long de sa vie. La partie qui couvre la période nazie a été publiée en Allemagne en 1995 avant d'être traduite en 2000 en français. Dans son Journal, il mêle les détails de la vie quotidienne, les observations politiques et sociales, les réflexions sur la nature humaine et sur la nature de la langue, toutes deux perverties par le IIIe Reich. Klemperer décrit les privations, les humiliations, l'asphyxie progressive de celui qui mène une existence de paria, les disparitions successives des amis. Il fait preuve d'une remarquable lucidité sur son sort, sur le sort de millions de Juifs dans les camps et affirme sa volonté de témoigner pour l'histoire.


L'allemand  permet de créer des mots composés et les nazis ne se sont pas privés de cette possibilité pour inventer des mots à même de servir leur propagande. Il y a donc eu une langue nazie. Ce sont les particularités de cette « novlangue » que Victor Klemperer a consciencieusement notées pendant les années du nazisme, ce qui lui servait aussi à garder son esprit critique et à résister individuellement à l'emprise du régime hitlérien.
Par exemple, les nazis ont beaucoup utilisé le préfixe Volk-, le peuple (ex : Volkswagen), parce qu'ils voulaient donner l'impression qu'ils servaient le peuple. Ils ont aussi remis au goût du jour certaines runes du Moyen Âge, c'est de là que vient le sigle en éclair des SS. Là, le but était de faire croire à toute la population que le nazisme n'était pas nouveau mais qu'il était issu de l'Allemagne ancienne, qu'ils incarnaient la vraie Allemagne. Et que sur les décombres de la crise de 1929 le IIIe Reich durerait 1000 ans.
Il souligne aussi l'importance chez les nazis du vocabulaire organique pour décrire la société comme un ensemble vivant, tendance préférée volontairement à une pensée systémique.
Klemperer souligne dans ses carnets toutes les possibilités d'asservir une langue, et donc la pensée elle-même, à l'œuvre de manipulation des masses

 


mardi 3 avril 2012

La strategie du choc (Naomi Klein)





Ce documentaire propose une analogie entre les méthodes de coercition, de torture, de "remodelage" psychologique développées par la CIA dans les années 60 (notamment les électrochocs) et les modes de propagation des doctrines ultra libérales des années 70 à nos jours.
Faire perdre tout repère pour pouvoir en imposer de nouveaux. Affaiblir pour mieux s'imposer.
Le mérite du documentaire est aussi et surtout de retracer l'histoire de l'ultra-libéralisme (ou néo-libéralisme) en tant que système intellectuel et en tant que doctrine imposée. Des balbutiements d'un groupe d'universitaires marginaux (les "Chicago boys") dans un contexte de keynésianisme installé, aux premières "applications" de ces théories dans le Chili de Pinochet, dans l'Argentine de Videla, pour être exportées ensuite aux US et au Royaume uni sous Reagan et Thatcher, puis au reste du monde de manière aveugle, indifférenciée, systématique et in fine "totalitaire". Le documentaire termine sur les suites de la (seconde) guerre en Irak.